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En quête d'Ethiopie.com

Blog pour faire découvrir l'Ethiopie, pays magnifique de l'Afrique, mais souvent méconnu par les voyageurs

Le secteur automobile, la réglementation automobile et le réseau routier en Éthiopie :

Le secteur automobile, la réglementation automobile et le réseau routier en Éthiopie :

L'histoire du secteur automobile:

Le premier véhicule motorisé en Éthiopie, fut un rouleau-compresseur à vapeur importé à la demande de l’empereur Ménélik 2 qui a ensuite été presque constamment à l’œuvre, à la fois dans la capitale et lors de la construction de la route menant à Addis Alem (ville située 50 kilomètres à l’ouest d’Addis Abeba d’ Ménélik 2 régna sur l’Ethiopie de 1900 à 1902).

Le début du transport routier en Éthiopie est lié à l’importation de la première automobile dans le pays. Dans l’histoire du pays, la première automobile est arrivée à la fin de l’année 1907 sous le règne de l’empereur Ménélik 2. Le véhicule, une Wolseley-Siddeley, a été délivré de Grande-Bretagne par un étranger, Bede Bentley. Celui-ci était convaincu qu’en l’absence de routes goudronnées, il avait besoin d’un type de véhicule très fort qui peut résister au long voyage et aux conditions routières défavorables.

Elle a été conduite par l’empereur qui fut ainsi le premier africain à conduire une voiture.

Le second véhicule arrivé au début de l’année 1908, fut une voiture de la marque allemande Nacke, don fait par l’Allemagne et présenté à l’empereur par un commerçant et aventurier allemand Arnold Holtz. D’autres véhicules arriveront dans les décennies suivantes. Les véhicules étaient alors réservés à l’aristocratie ou aux étrangers vivant dans le pays.

Nacke était un fabricant allemand d’automobiles et de véhicules utilitaires de 1900 à 1930.

Wolseley Motors Limited fut un constructeur anglais de véhicules automobiles fondé en 1901 par le fabricant d'armement Vickers.

L’armée italienne, qui va envahir puis occuper l’Éthiopie de 1935 à 1941, était une armée moderne et motorisée. Après la défaite italienne de nombreux véhicules furent récupérer par les britanniques pour les ramener vers leurs colonies africaines.

Durant cette période, FIAT avait introduit en Éthiopie deux modèles de camion, le modèle 621 puis le modèle 634, qui sont devenus populaires dans le pays.

L’Éthiopie a conservé quelques véhicules dont cinq vont être utilisés lors de la création de la première compagnie de transport en commun de la capitale en 1943, par la famille royale.

Suite à l’occupation de nombreux termes italiens liés à l’automobile vont être faire leur apparition dans le langage éthiopien :   

Macchina pour la voiture, targa la plaque d’immatriculation, et gomma pour les pneumatiques.

Il faudra attendre les années 50 et 60 pour que le parc automobile éthiopien commence à se développer. Les modèles FIAT et les Volkswagen coccinelles étaient les véhicules les plus  populaires à Addis-Abeba sous l’ancien empereur Hailé Sélassié. Toyota va également commencer à exporter des véhicules dans le pays à la fin des années 60.

La première usine de construction automobile du pays est Automotive Manufacturing Company of Ethiopia (ACME) fondée en 1970 sous la forme d’une coentreprise entre IVECO (70 %) et le gouvernement éthiopien (30 %). La compagnie continue toujours d’assembler des véhicules de la marque IVECO.

Entre la fin des années 60 et le début des années 70, la Peugeot 404 va faire son apparition en Éthiopie, puis la Lada 1200 importée d’Union Soviétique à la fin des années 70.

Aujourd’hui ces deux types de véhicules sont toujours utilisés dans le pays. Des centaines de Peugeot 404 servent de taxis dans les villes de l’est du pays, et les Lada 1200 sont également devenues des taxis dans la capitale.

Ces dernières décennies, les véhicules de la marque Toyota sont devenus les voitures les plus vendues du pays.

Les véhicules d’occasion dominent le marché. Environ 85 % des véhicules sont d’occasion, dont 90 % sont de la marque Toyota. Ils sont importés principalement des états du Golf, par le port de Djibouti, en provenance d’Europe, du Japon, des Etats-Unis.

En 2005, un éthiopien va créer Holland Car, une nouvelle société de construction automobile en Éthiopie. Après avoir assemblé des voitures sous couvert de plusieurs licences successives (FIATet les compagnies chinoises Lifan et JAC), la société dépose son bilan en 2013.

Depuis 2009, une entreprise chinoise Yangfan Motors PLC assemble des véhicules du groupe chinois Lifan, dont elle est une filiale. Lifan a construit sa propre usine en 2014 pour pouvoir vendre des voitures neuves sur le marché africaine.

Depuis 2011, une entreprise de construction automobile (Bishoftu Automotive Industries, fondée en 1984 pour la réparation de véhicules et matériels militaires) implantée dans la ville de Bishoftu assemble des véhicules (berlines ou utilitaires), en important au début les pièces de Chine et d’Europe, mais aujourd’hui une grande partie des pièces sont fabriquées localement.

L’Éthiopie a de grandes ambitions pour sa petite industrie automobile, cherchant à transformer une poignée d’assembleurs qui assemblent des kits importés dans un réseau d’usines qui peuvent faire du pays le plus grand fabricant de voitures en Afrique au cours des deux prochaines décennies.

D’autres constructeurs automobiles ont décidé de s’installer en Ethiopie, dont l’entreprise chinoise Geely et Peugeot qui a inauguré en juillet 2016 en partenariat avec une compagnie locale (Mesfin Industrial Engineering) un site d’assemblage à Wukro dans la région du tigré, pour parachever sur place des Peugeot 301, 208 et 2008 reçues en kit. Il est prévu de sortir environ 1000 unités par an, destinées à l'Ethiopie et aux autres pays de la Corne africaine. 

En février 2019, le constructeur de Corée du Sud Hyundai, a ouvert une usine d’assemblage de capacité de 10000 véhicules par an dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, pour le marché local et de l’Afrique de l’est.

L’Éthiopie a produit environ 10000 véhicules par an pour son marché national et a importé plus de 40000 voitures en 2017. Pour comparer, la France avait produit 2227000 véhicules en 2017.

Actuellement Toyota contrôle deux tiers du marché automobile en Éthiopie.

Il y a 1,2 millions de véhicules en 2020 en Ethiopie dont les deux tiers sont immatriculés dans la capitale.

D’après un rapport du cabinet d’audit Deloitte publié en 2014, l’Éthiopie affiche le plus faible taux de possession de voitures au monde.

Il faut dire que les véhicules neufs et surtout d’occasion sont chers, car surtaxés. Pour exemple: une petite Toyota Vitz modèle 2002 coûte maintenant 750000 birrs TTC (environ 16000 euros). Une des raisons principales pour l'accroissement du prix des véhicules est la répercussion de l'augmentation de la taxe d'accise en février 2020 (jusqu’à + 500 % pour certaines catégories de véhicules).

Le droit d'accise est un impôt indirect dû sur la consommation de certains produits. Cette taxe porte sur la consommation, c'est-à-dire sur la quantité de produits acquise et non sur la valeur des marchandises achetées.

La réglementation liée à l'automobile :

Voici quelques-unes des principales règles de circulation en Éthiopie :

  • Âge légal pour conduire : 18 ans.
  • Limites de vitesse : 35 à 50 km/h dans les villes et villages, 80 à 90 km/h ailleurs, 120 km/h sur l'autoroute. Il y a une signalisation au bord des routes, quand elle existe encore.
  • L’utilisation du téléphone mobile pendant la conduite d’un véhicule est interdite.
  • La ceinture de sécurité est obligatoire pour le conducteur du véhicule.
  • Conduite sur le côté droit de la route (de 1942 à 1962, la conduite était à gauche, l'influence britannique d’après-guerre).
  • Les motocyclistes sont obligés de porter un casque.

Le permis de conduire éthiopien :

Le permis de conduire est obligatoire. 

En Éthiopie, le contrôle technique annuel des véhicules est obligatoire, ainsi que l'assurances auto (assurance de responsabilité civile depuis 2011, autocollant sur le par-brise). Chaque véhicule doit avoir un certificat de propriété (l’équivalent de la carte grise en France).

Un système complexe de sept catégories de permis de conduire est utilisé pour différencier les conducteurs de motos, les conducteurs de véhicules légers, les chauffeurs de taxi, les conducteurs de véhicules de transport en commun, les conducteurs de camions (cargaison sèche), les conducteurs de camions-citernes (cargaison liquide) et les conducteurs d’équipement mobile spécial et lourd.

Le permis de conduire national est produit indépendamment par les neuf etats régionaux et deux administrations municipales (Addis Abeba et Dire Dawa). Il est rédigé en amharique (la langue officielle de travail de l’Éthiopie), pour être compris par les services de police dans toutes les régions du pays.

Les conducteurs qui franchissent les frontières des pays riverains régulièrement pour leur travail et ceux qui participent aux transports transfrontaliers internationaux doivent obtenir un permis de conduire fédéral.

Les écoles de conduite:

Il y a environ 190 écoles de conduite dans le pays.

Chacune région à un centre où les demandes de permis de conduire sont traitées et les permis de conduire sont émis. Les écoles de conduite sont responsables de la formation des apprentis conducteurs. L’autorité fédérale des transports enregistre et
régit les écoles de conduite et les instructeurs de permis de conduire. Les écoles sont accréditées et les instructeurs sont officiellement formés et testés. La formation de conduite est effectuée en conformité avec un manuel de conduite. La formation inclut 15 heures de formation théorique et de 15 à 55 heures de formation pratique en fonction du type de véhicule. Par exemple, pour apprendre à conduire une berline, il faut compter 25 heures d’apprentissage.

Dans certains cas les apprentis conducteurs suivent leur formation uniquement dans un centre de formation à la conduite sans jamais conduire sur la voie publique.

Un apprenti-conducteur doit d’abord suivre la formation requise dans une école de conduite. L’école de conduite prend alors rendez-vous pour que leurs élevés soient testés par l’autorité des transports dans un site dédié de la région.

Les exigences en matière d’âge et de scolarité pour les personnes qui veulent obtenir un permis de conduire sont indiquées ci-dessous. 

Classe de véhicule                          Âge minimum          Niveau de scolarité mini.
Motos et berlines                            18 ans                      4e année de scolarité
Camions                                         20 ans                       8e année de scolarité
Transports publics (taxi et bus)      24 ans                       8e année de scolarité

Les différentes plaques d'immatriculation:

L’Éthiopie exige que ses résidents enregistrent leurs véhicules automobiles et affichent l’immatriculation des véhicules.

Cinq plaques d’immatriculation différentes sont utilisées pour distinguer l’utilisation privée, commerciale, l'usage en tant que taxi,  les véhicules gouvernementaux, du corps diplomatique et des organismes de charité.

Le numéro d'immatriculation des véhicules comprend soit 5 chiffres, soit une lettre A OU B + 5 chiffres (quand le nombre de véhicules a atteint 100000 par catégorie)  et maintenant 7 chiffres . Tous les véhicules sont immatriculés y compris les charrettes faisant office de taxis dans les campagnes.

Plaque d'immatriculation de véhicule à usage commercial (la lettre A indique que le nombre de véhicules de cette catégorie a atteint les 100000)

Les taxis (Bajaj, taxis à contrat, taxis à compteur métrique) ont une plaque d’immatriculation inscrite en rouge, portant le chiffre 1 dans un cercle sur le côté gauche de la plaque. 

Les véhicules à usage privé ont une plaque d’immatriculation inscrite en bleu et portant le chiffre 2.

Les véhicules à usage commercial ont une plaque d’immatriculation inscrite en vert avec le chiffre 3.

Les véhicules du gouvernement ont une plaque noire avec le chiffre 4.

Les véhicules des organismes de charité, les ONG ont une plaque d’immatriculation inscrite en orange portant le chiffre 5, ou maintenant 7 chiffres comme  les véhicules à usage privé et commercial et deux lettres AO sont inscrites sur la partie droite de la plaque (Aid organisation). Sur les anciennes plaques il y a  le numéro 35 commun à la plupart des organismes d'aide (certains ont leur propre numéro, le 33 pour la Croix Rouge).

Les véhicules des Nations Unies ont une plaque avec l’inscription UN (United Nations).

De même, les véhicules de l’Union africaine ont une plaque avec l’inscription AU (African Union).

Les véhicules du Ministère de la Défense ont une plaque avec l’inscription DF (Defence Forces).

Les véhicules de police ont une plaque avec une inscription noire sur fond jaune. ​​​​​​​

Les véhicules des corps diplomatiques, avec un font blanc et jaune, une inscription en noir, les deux premiers chiffres correspondent à un code permettant d’identifier l’ambassade (exemple 02 = la France, historiquement la seconde représentation diplomatique présente en Éthiopie après l’Italie) ainsi que les deux lettres CD pour corps diplomatique.

Les plaques d'immatriculation avec une inscription bleu ciel et les deux lettres ET indique une immatriculation temporaire .

De plus, les plaques sont marquées par deux caractères en amharique et deux lettres en anglais indiquant la région ou les véhicules sont immatriculés, les italiens ont été les premiers, durant l’occupation du pays de 1936-1941, à inscrire sur les plaques deux lettres correspondant aux régions (à l’époque l'empire italien d'Afrique Orientale comprenait 6 gouvernorats) :

AM = Amhara

TG = Tigré

SM = Somali

SP = Région des nations et Nationalités du Sud de l’Ethiopie

HR =  Harar

DR = Dire Dawa

AA =  Addis Abeba

OR = Oromo

BG = Benishangul-Gumuz

AF = Afar

GM =  Gambela

ET = Ethiopia (véhicules immatriculés au niveau de l’état fédéral)

Le réseau routier :

Les chroniques historiques des 17e et 18e siècles montrent qu’il y avait un certain nombre de petits chemins et sentiers pédestres dans le pays, en plus du portage traditionnel à l’épaule, les animaux comme les mules, les ânes et les chevaux et les chameaux ont été utilisés comme moyen de transport en Éthiopie.

L’origine du réseau routier éthiopien remonte au règne de l’empereur Téwodros (1855-1868). Il a été le pionnier de la construction de routes en Éthiopie. Dans son intention d’étendre l’empire, il a reconnu l’importance stratégique et politique des routes. Par conséquent, un réseau routier a été construit qui permettait à l’empereur de déplacer rapidement ses troupes.

Les successeurs de Téwodros ont également accordé une grande attention à la construction de routes.

On croit également que l’empereur Yohannes 4, qui a succédé à Téwodros, était engagé dans la construction de routes. Cependant, en raison du danger d’invasion par les égyptiens, l’empereur a été incapable de réaliser ses désirs.

C’est avant l'occupation italienne, de 1896 et 1936, que la construction de routes va s’accentuer. L’empereur Ménélik 2 était considéré comme un bâtisseur de routes qui participait lui-même à la construction. En 1903, les routes menant l’Érythrée à Addis Abeba et la route d’Addis Abeba à Addis Alem ont été construites. En outre, c’est pendant cette période que les premières routes asphaltées sont apparus dans la capitale.

Avant l'occupation italienne, il y avait environ 1040 kilomètres de routes en Ethiopie. Les italiens vont construit le premier réseau routier du pays.

Entre 1934 et 1935, les ingénieurs militaires italiens ont entrepris la construction de nouvelles routes asphaltées et des pistes reliant le cœur de l’Érythrée et de la Somalie avec la frontière éthiopienne pour permettre aux troupes et matériels d’atteindre le front. Dès que de nouvelles parties du territoire éthiopien ont été conquises durant la campagne militaire de 1935 et 1936, ces itinéraires vont être étendus.

Le gouvernement italien a ordonné la mise en œuvre d’un projet massif de construction de routes, reliant les principales villes avec des routes asphaltées.

Avant le début de la saison des pluies, durant 13 mois de 1936 à 1937, les principales sections reliant Asmara et Gondar, Asmara à Addis-Abeba, et Addis Abeba à Harar et Mogadiscio ont été achevées.

Ces grandes routes, ainsi que celles qui ont été construites en Érythrée et Somalie, forment en 1940 un vaste réseau d’environ 6000 kilomètres, dont 3500 kilomètres sont asphaltés et 2500 kilomètres non revêtus (pistes en terre).

Après la libération d’Addis-Abeba, la construction et l’entretien des routes va stagner jusqu’aux années 50.

Lorsque la régie éthiopienne des routes (ERA) fut créée en 1951, le réseau routier était de 6400 kilomètres, la plupart des routes ayant été construites durant l’occupation italienne. Le réseau va atteindre  9160 kilomètres en 1973. En 1991, la couverture routière du pays faisait à peine 19 000 kilomètres repartis en 6 000 kilomètres de pistes rurales et près de 12 000 kilomètres en zones urbaines.

Le pays a réalisé d'énormes progrès car le gouvernement éthiopien faisait état d'un réseau de 121 171 kilomètres de routes disponibles en 2018, en comptant les pistes. Avec l’objectif d’atteindre 200000 kilomètres à la fin du plan quinquennal 2015-2020.

L'Éthiopie compte désormais deux autoroutes à péage, la voie rapide Addis Abeba-Adama, 85 kilomètres) inaugurée le 14 septembre 2014  et la voie rapide de Dire Dawa à Dawele  (ville frontière avec Djibouti, 220 kilomètres) inaugurée le 16 juin 2019. Une troisième est en construction entre Addis Abeba et Hawassa (209 kilomètres, ville située au sud), 88% des travaux sont accomplis et elle devrait être terminée d’ici la fin de l’année. Ces autoroutes sont financées à 85 % par la banque d’import/export chinoise et le reste par le gouvernement éthiopien.

Une part importante du réseau routier est construit par des entreprises chinoises.

La grande majorité des itinéraires touristiques empruntent des routes asphaltées y compris dans le Danakil.

Les routes sont le premier mode de transport de l’Éthiopie, assurant environ 90 % du trafic total. La route qui voit le plus de trafic est celle qui mène au port de Djibouti (90 % des importations et exportations du pays passent par le port de Djibouti). 

Les principaux grands axes routiers comprennent :
La route 1 : au nord-est d’Addis Abeba via Adama et Awash à Buré à la frontière érythréenne (853 kilomètres). La route mène également à la frontière avec Djibouti (918 kilomètres d'Addis Abeba au port de Djibouti, il faut deux à quatre jours à un camion pour faire le trajet aller, 90 % du transport routier se fait par cette route).

La route 2 : au nord d’Addis-Abeba via Déssié, Mékélé et Adigrat, et vers la frontière érythréenne (1071 kilomètres), et plus à l'ouest vers Axoum et Shiré Enda Sélassié.

La route 3 : au nord-ouest d’Addis-Abeba traversant le Nil Bleu à Dejen et à nouveau à Bahir Dar est contournant le  lac Tana jusqu'à Gondar (738 kilomètres).  Au delà de Gondar la route se poursuit jusqu'à Shiré Enda Sélassié (comprenant une quarantaine de kilomètres de mauvaise piste appelée Lima Limo de Debark à la ville de Zarima, la route la plus spectaculaire du pays). Fait partie de la Route transafricaine n°4 qui relie le Caire au Cap (depuis la ville éthiopienne de Métémma à la frontière avec le Soudan).

La route 4 : à l’ouest d’Addis Abeba via Nekemte à Gimbi (445 kilomètres)

La route 5 : à l’ouest d’Addis Abeba via Jimma à Metu (510 kilomètres)

La route 6 : au sud-ouest de Jimma à Mizan Teferi (216 kilomètres).

La route 7 : continuation vers le sud de la route 1, de la ville de Mojo via Shashéméné (de la une nouvelle route mène au massif du Balé) et Sodo jusqu’à Arba Minch (432 kilomètres). Une partie de la route entre Mojo et Shashéméné est incluse dans la Route transafricaine n°4 qui relie le Caire au Cap.

La route 8 : au sud de Shashéméné via Hawassa jusqu’à Hagéré Mariam (214  kilomètres) puis se poursuit vers le Kenya. Fait partie de la Route transafricaine n°4 qui relie le Caire au Cap, rejoignant le Kenya.

La route 9 : 77 kilomètres du sud d’Adama jusqu’à Asella, la route se poursuit et permet de rejoindre le Massif du Balé.

La route 10 : continuation de la route 1, à l’est d’Awash via Harar et Jijiga jusqu’à Dégéhabur, ville de l'Ogaden (572 kilomètres), la route poursuit vers une autre ville de Somali éthiopienne Godé et la Somalie.

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